

Aujourd’hui, nous abordons le trouble de la communication sociale. De quoi parlons-nous ?
Qu’est-ce que la communication sociale ? Elle est liée à la capacité à entrer en interaction avec les personnes, elle permet donc d’échanger, de partager des points de vue, des projets. Le locuteur s’exprime pendant que l’auditeur écoute, puis une inversion des rôles s’opère. Dans cette alternance, la communication est dite bidirectionnelle. Par contre, si l’alternance n’est pas respectée, la communication devient unidirectionnelle et sa fonction d’échange disparaît.
Pour fonctionner, la communication sociale utilise :
- Des codes explicites : regard, geste, posture, langage.
- Des codes implicites de pensée : contrôle de l’effet de nos paroles sur l’interlocuteur (est-ce que ce que je dis l’intéresse ? Est-ce qu’il comprend ?).
Dès lors, quand pouvons-nous parler de trouble de la communication sociale ?
Ce trouble, qui définit le TSA (Trouble du Spectre de l’Autisme), apparaît précocement. Il ne s’agit pas d’un retard dans l’acquisition des habiletés sociales mais d’un problème neurobiologique qui entraîne la perte des habiletés sociales qui s’acquièrent normalement entre 2 et 24/30 mois (Échelle Brunet-Lézine).
Les personnes atteintes de ce trouble ont des difficultés à interagir avec les autres, à comprendre les émotions et les intentions des autres, à maintenir une conversation, à partager des centres d’intérêt, etc. Ces difficultés peuvent entraîner des problèmes dans les relations sociales, au travail, à l’école, etc. Le trouble de la communication sociale est l’un des symptômes principaux du TSA.
Il est essentiel de diagnostiquer et de prendre en charge ce trouble le plus tôt possible afin d’améliorer la qualité de vie des personnes concernées et de favoriser leur intégration sociale.